Hon-Hergies :
Hon-Hergies est une commune française, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais. Wikipédia
Parcours complémentaire à "la Tournée des Chapelles", il permet de découvrir d'anciennes machines agricoles et relie par son thème différentes générations.
Parcours historique et rural : des pierres bleues et des instruments oratoires du début du siècle dernier installés à des endroits officiels et chez des particuliers également, rappellent l'histoire économique du village, entre la pierre et le bocage.
Très belle région à découvrir et pas loin du Tournaisis.
Coupe racines :
Il existe 2 types de betteraves :
- Sucrière
- fourragère destinée à l'alimentation du bétail en hiver.
La culture de la betterave demandait beaucoup de soins, de travail.
Dés septembre, elle était récoltée. On coupait les feuilles, la racine était stockée dans une grange ou dans un silo. Au fur et à mesure des besoins pour la nourriture du bétail, le fermier devait broyer les betteraves dans le coupe racines et les mélanger à la courte paille (enveloppe du grain de blé après le battage).
Epandeur d'engrais :
Dans le monde agricole, l'épandeur est une machine professionnelle destinée à épandre de l'engrais dans les champs. Il existe également un type d'épandeur d'engrais plutôt réservé au domaine privé, c'est-à-dire aux jardiniers qui possèdent un terrain de superficie moyenne.
Paysages typiques de l'Avesnois qui donnent aux Randonneurs un esprit de bien être et de totale liberté 😀😜.
La faneuse :
Actionnée par les roues, deux tambours munis chacun de six râteaux à six dents tournent assez vite en fonction de l'avancement de la machine.
Par rotation, elles projettent le foin vers l'arrière.
Le foin, décollé du sol, retombe bien éparpillé, l'air et le soleil pénètrent mieux. 🌞🌞
La herse :
Après le passage de la charrue qui a retourné la terre, le hersage émiette les mottes qui subsistent et qui risquent de gêner la germination des graines.
Il existe plusieurs types de herse :
- les herses trainantes
- les herses roulantes
La perceuse :
En général, le fermier du début du siècle préfère bricoler ou réparer ses outils lui même plutôt que de les porter chez le maréchal ou le charron.
En hiver, on effectue ce travail chez soi à l'atelier.
On vérifie l'ensemble du matériel : aiguisage, affutage des outils tranchants, remplacement des dents des râteaux de bols, réparation de piquets des pâtures.
Le modèle exposé ici est une perceuse à colonne, la rotation de la nacèle est amorcée par un volant d'inertie entretenue manuellement.
La rateleuse :
Servait à ramasser le reste du foin après la fenaison.
Lorsque le râteau avance, les dents traînent sur la sol, ramassant l'herbe sèche qu'elles roulent et entassent.
Dés que la quantité d'herbe est suffisante, le conducteur, à l'aide d'un levier déclenche la remontée de toutes les dents du râteau, forment ainsi un andain, les dents retombent aussitôt pour recommencer le râtelage, lorsque le travail est terminé, le fourrage est disposé en lignes continues.
C'est une région où on écoute le silence................
La meule :
Autrefois, un artisan ambulant passait deux fois par an.
L'homme proposait sont travail d'affutage aux villageois pour tous les instruments coupants : couteaux, ciseaux, hachoirs, serpes, faucilles.
Il exécutait sa tâche immédiatement.
Dans les fermes, il était courant de repasser soi-même ses outils et plus particulièrement les sections des lames de faucheuse.
BRABANT DOUBLE :
Le sol destiné à être cultivé doit être soumis à divers travaux. Le labour divise la terre et la rend perméable activant ainsi la nutrition des plantes. Il ameublit le sol, il aide à la pénétration des racines et facilite l'emmagasinement de l'eau dans la terre. Il nettoie le sol, il enfouit les mauvaises herbes, ramène à la surface les rhizomes profonds qui se dessécheront, provoque la germination des mauvaises graines qui pourront ainsi être détruites. C'est également par le labour qu'on défriche les terres incultes,qu'on enfouit le fumier et les
engrais verts. Le brabant double se compose de deux charrues placées l'une au dessus de l'autre et portées par même âge. A l'extrémité de la râle, l'ouvrier retourne l'âge en faisant exécuter un mouvement de bascule et revient sur ses pas permettant ainsi d'effectuer un aller et retour.
La pierre bleue est un matériau emblématique de l’Avesnois constituant une véritable richesse depuis l’Antiquité. Une autre roche également noble est présente dans le sous-sol de notre région : le marbre dont les premiers signes de son activité remontent au XVIIIe siècle. Aujourd’hui , la plupart des carrières et des marbreries ont disparu, mais l’âme de la pierre bleue et du marbre reste ancrée dans les mémoires.
Je vous propose de partir à la découverte de ce patrimoine en relatant l’histoire de ses carrières et de ses entreprises et en évoquant simultanément les représentations actuelles de cet héritage.
Signalons tout d’abord que la pierre bleue et le marbre sont des calcaires durs, d’origine sédimentaire et plus précisément marine. Leur formation se situe entre le Dévonien moyen et le Carbonifère inférieur, c’est à dire l’intervalle de 50 millions d’années qui se situe entre -380 et – 330 millions d’années. A cette époque, l’Avesnois était approximativement entre l’équateur et le tropique du Cancer, submergée de petites mers très calmes, très chaudes dans lesquelles foisonnaient des organismes marins. En mourant ceux-ci se déposèrent et provoquèrent ce que l’on appelle l’accumulation de sédiments atteignant à certains endroits 500 mètres d’épaisseur. Cette sédimentation a permis la formation de ces deux familles de roches évoquées ci-dessus dont les caractéristiques différent légèrement selon leur date de formation et donc selon des paramètres physico-chimiques du milieu dans lequel elles évoluèrent.
CULTIVATEUR :
FAUCHEUSE :
Le labour exécuté à la charrue laisse à la surface du sol des mottes plus ou moins volumineuses qu'il convient de réduire à l'aide d'engins spécifiques. Les dents sont flexibles, constituées de lames d'acier formant ressort et dont l'extrémité travaillante est renforcée d'une lame plus courte ou d'un petit soc.
La fenaison débute généralement en juin et peut durer jusque fin juillet. La faucheuse à cheval est apparue vers 1890,son utilisation se généralisant dès 1900. Les deux roues motrices, en fonte, sont à crans saillants pour assurer de l'adhérence sur sol humide. Par un jeu d'engrenage une espèce de glissière munie de doigts. A l'extrémité du porte-lame, une sorte de planche, dirigée obliquement vers l'arrière, ramène l'herbe fauchée vers le bâti de la ma- chine, formant ainsi une rangée de fourrage vert, un andain. Des leviers permettent au conducteur de soulever le porte- lame pour lui faire franchir les obstacles: pierres, taupinières et le redresser verticalement pour le transport sur route. La faucheuse est un outil précieux que l'on
nettoie et graisse souvent.
Le dernier bloc extrait de la carrière du Pissotiau.
Souvenirs de 1753.
L'Hogneau est une rivière franco-belge du nord de la France (Avesnois) et Hainaut belge, affluent de la Haine et donc sous-affluent de l'Escaut. Il prend sa source dans le bois Delhaye à La Longueville à 144 mètres d'altitude et se jette dans la Haine au nord de Valenciennes. La longueur de son cours d'eau est de 37 km. En Belgique, l'Hogneau est connu sous le nom de Grande Honnelle.
LE TREUIL :
Quelles que puissent être les qualités des éléments de construction moderne, rien ne remplace la pierre, matériau noble et naturel. Que seraient aujourd'hui les pyramides des pharaons, les temples antiques, les châteaux et les cathédrales s'ils n'avaient pas été construits en pierre?
Nous sommes ici au bord de l'Hogneau, rivière - berceau pour les entreprises locales liées à l'exploitation de la pierre et au travail du marbre. Témoin cet ancien treuil qui permettait de remonter d'importants blocs de calcaire; Vers les années 1800, les marbreries s'installent A Hon-Hergies, on trouvait amande, le noir boule de neige et le plus célèbre, le Ste Anne qui fit la réputation de Hon-Hergies. Vers les années 1950, l'activité marbrière diminua considérablement et le treuil cessa de fonctionner. La crise commence à se faire sentir (gisements trop profonds, investissements lourds..)
Rappelons que la pierre était utilisée pour les constructions, linteaux, pierres d'angle, soubassements, pavés et bordures. On dénombra jusqu'à 11 carrières dans le village. Afin de permettre à tous d'accéder au patrimoine local, la commune de Hon-Hergies a souhaité aménager cet espace et en se trouvait de l'autre côté de la rivière un lieu de rencontre. Initialement, ce treuil à une centaine de mètres.
ROYOU :
ENVOLEUSE DE POMMES DE TERRE :
Le passage de cette machine entre les routes de pommes de terre permettait de désherber et d'aérer, favorisant ainsi leur développement,
Lorsque les feuilles sont jaunies et les tiges flétries, l'arrachage des pommes de terre a lieu. Il s'effectue au growet à quatre dents, au binoit, à la fouilleuse ou à l'aide d' un arracheur mécanique. L'envoleuse est une machine qui, à l'aide d'un soc, déterre les plants de pommes de terre. Une roue en forme de soleil tournant perpendiculairement aux routes, éjecte les tubercules sur le côté.
L'Hogneau dans toute sa splendeur 🌝🌝.
MOISSONNEUSE LIEUSE :
Dans l'Antiquité et encore au Moyen-Age, le blé était coupé à la faucille. Puis, on a utilisé la
faux qui resta longtemps l'outil principal des moissonneurs.
Pendant la première moitié du XXème siècle, on a fait la moisson avec cette machine qui était tirée par deux chevaux. Les céréales étaient fauchées, rabattues par le moulinet sur une plate forme de réception à tapis.
Un dispositif de convoyage et d'élévation délivrait les javelles à un noueur entièrement automatique. La ficelle en sisal l'emporta rapidement sur le fil de fer.
Randonnée à conseiller, fléchage un peu discret, mérite une révision mais en préparant la rando avec les moyens modernes (GPS et trace GPX) aucun problème.
A bientôt pour d'autres découvertes.
danicau
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