lundi 19 novembre 2018

Un petit texte qui fait réfléchir



Et c'est vrai samedi en rando, j'avais un "gilet jaune", mais surtout pour la sécurité du Randonneur,
bonne lecture et bonne récup en cette période.



Dans le monde d’aujourd’hui, chacun ou presque, gilet jaune ou gilet doré, ne se préoccupe plus que de lui-même ; chacun pense  que tout lui est dû, que tout ce qui est vital doit lui être fourni gratuitement, que personne ne peut le priver du superflu et qu’il a même le droit de le considérer comme vital. 
 Et pourtant, même parmi les gilets dorés, presque personne ne se reconnait comme riche ; chacun ne voit que ce qui lui manque ; et se plaint de ne pas avoir les moyens de vivre toutes ses envies. 
De fait, aujourd’hui, presque partout dans le monde, la plupart des biens vitaux (la nourriture, l’habillement, l’équipement ménager, le transport collectif) sont beaucoup moins coûteux qu’avant.  Certes, certains biens vitaux (logement, la santé, l’éducation le transport individuel) restent hors de portée des plus démunis et supposent de la solidarité entre gilets jaunes et gilets dorés.  
De plus, des biens nouveaux (ordinateurs, tablettes, téléphones mobiles, jeux vidéo, abonnements à des plateformes) se sont glissés dans les besoins vitaux, parce que nul n’imagine de s’en priver. Ce qui réduit la part du revenu disponible pour financer les autres biens  vitaux. D’où le sentiment, trompeur, que le pouvoir d’achat de chacun est en baisse, que les impôts sont  un vol et les dépenses publiques  un dû.
 Or, le pouvoir d’achat n’est pas en baisse. Il est seulement très inégalement, très injustement réparti. Et les dépenses publiques, que finance l’impôt, ne sont pas un dû pour les vivants d’aujourd’hui ; et elles sont aussi essentielles au bien-être d’autres que les gilets jaunes et les gilets dorés : les générations futures.    
 Or, tant que nous n’avons pas changé de modèle de développement, le bien être d’aujourd’hui nuira à celui de demain : Plus de consommation pille les ressources des générations futures. Plus de justice sociale dégrade leur environnement. Et inversement, réduire les émissions de gaz à effet de serre pour demain aggrave les injustices d’aujourd’hui. Ainsi, augmenter les taxes sur le carbone, pour préparer l’avenir, est inévitablement contraire aux intérêts immédiats des vivants d’aujourd’hui.
Préparer l’avenir ne peut donc être fait qu’au détriment de la satisfaction des désirs immédiats des contemporains, gilets d’or et gilets jaunes confondus.  
Pour dépasser cette contradiction, il faut passer au plus vite à un modèle de développement positif, où le bien-être d’aujourd’hui ne nuise pas à celui de demain. Et en particulier où la réduction des injustices dans le présent ne nuise pas à l’environnement dans le futur.  
Cela suppose de réduire massivement notre dépendance aux énergies polluantes, pétrole et charbon ; et de diminuer au plus vite notre consommation d’autres produits considérés aujourd’hui comme vitaux et qui seront reconnus demain comme mortels, tels la viande de bœuf, le sucre et tant d’autres. Cela suppose aussi d’orienter la consommation vers les biens immatériels plutôt que  matériels ; et, surtout, d’apprendre à découvrir qu’on peut avoir du plaisir à être altruiste.
Plus généralement, cela suppose d’aider chacun (plus les gilets jaunes que les gilets dorés) à réconcilier ses exigences d’aujourd’hui avec celles de ses enfants, à trouver plus de bonheur à préparer l’avenir qu’à gaspiller le présent, à  définir ce qu’il attend des autres, et ce qu’il est prêt à faire pour contribuer à leur bonheur.
Cela s’appelle être positif. Et, en soi, cela rend heureux.
  
j@attali.com

mercredi 14 novembre 2018

Reconnaissance fin du BRM 400 2019


La première reconnaissance du 400 a "tourné court", la neige et le mauvais temps m'ont fait renoncer à Auvelais (voir reportage précédent).  Il me restait plus ou moins 130 bornes pour le terminer.

La surveillance des  conditions atmosphériques pour achever "l'oeuvre" est nécessaire.

La décision est prise pour le mardi 13 novembre et je prévois de faire le trajet à l'envers donc en partant de Warchin, pour le retour, je me renseigne sur l'horaire des trains (Tamines Tournai), faire le retour à vélo (260 km) en période de récup est trop présomptueux. 

En plus cela oblige à plusieurs démarches qui vous incitent à vivre le temps présent (consultation horaires trains, commande billet et contacts divers), quoi de mieux pour un retraité de rester dans le coup...............😉.




Ne pas oublier l'équipement pour rouler dans le noir (feu avant et arrière et gilet fluo).  
Témoin de nombreuses fois de "cyclistes fantômes", je me dis, ces gens là cherchent un suicide déguisé 😵.

Le vieux canal Antoing Pommeroeul à la levée du jour 



Le même, un peu plus tard.

http://www.velo-ravel.be/ravel_BlatonAntoing.pdf





Contrôle prévu à Bon - Secours :




Village situé dans la province du Hainaut, entité de Peruwelz.
La basilique de Bonsecours est le centre d'un pèlerinage qui débuta au moyen-âge (du Vème  au XVème siècle) autour d'un vieux chêne dédié à Notre Dame du chêne entre deux bois.
La basilique actuelle dédiée à la Vierge Marie fut construite de 1885 à 1892 en style néogothique (style architectural né au milieu du XVIII ème en Angleterre).




En sortant de Bonsecours, un peu de route normale et reprise du Ravel en bon état qui avec les nombreuses feuilles nous montre l'arrivée de l'automne.



Au loin Pommeroeul et son clocher :


Un clocher courbé par le temps et les intempéries
Le clocher a bel et bien été conçu et construit droit vers 1620. Il a gardé sa fière allure durant quelques siècles. Des photos de 1900 le montrent encore dressé droit vers le ciel. Il semblerait donc que ce soit au siècle dernier que l'inclinaison ait commencé à se manifester. Pour Pierre Mainil, cela ne fait aucun doute, cette courbe est l’œuvre du temps et des intempéries. A l'intérieur du clocher, des pièces de bois sont pourries "vermoulues en partie et pourries par le dégât des eaux. Certaines pièces de traverse se sont carrément déboitées de la charpente." L'inclinaison qui fait aujourd'hui la particularité de ce clocher serait due à une certaine négligence. "Il faut absolument être vigilant à ce genre de patrimoine. C'est comme une maison à surveiller [...] Le clocher n'est pas figé tel qu'il est. Il faut le surveiller." Et quand on demande à Pierre Mainil s'il y a un risque que ce clocher tombe un jour, la réponse est claire: "moi, j'estime que oui."




Contrôle prévu à Villers Sire Nicole :
Petite incursion en France dans le département du Nord en région Hauts de France.
Très peu de commerce et c'est à Lobbes que je trouve une enseigne "Bonjour" pour manger mes tartines "choco" 😋 (après 85 bornes, j'étais tout content de trouver cet endroit).
Pour rejoindre Hourpes, je dois traverser un bois avec une route praticable mais qui est en travaux, un petit détour qui me vaut 10 kms en plus. Je contacterai plus tard l'administration communale pour voir si ce passage est rétabli à la date du brevet.




Après le canal, je rejoins la Sambre.
qui prend sa source à Nouvion en Thiérache, affluente de la Meuse, de 190 km de long avec un contrat de rivière visant à lui permettre de retrouver un "bon état écologique" (et ça se voit).








L'abbaye d'Aulne :


L'abbaye d'Aulne était, à partir de 1147, un monastère de moines cisterciens situé dans la section Gozée, en Belgique, dans la Province de Hainaut.
À l'origine, en 656, Saint Landelin planta une croix à l'endroit où un monastère bénédictin sera fondé en 657. Ce monastère sera légué à l'évêché de Liège, qui en a acquis, de Charles Martel, la temporalité. En 882, les Normands remontèrent le cours de la Sambre et le prieuré d'Aulne sera ravagé, laissé à l'abandon pendant une cinquantaine d'années avant de renaître de ses cendres grâce à l'intervention de Richer, évêque de Liège.





Le 2ème arrêt mérite une petite dégustation.

L'Abbaye d'Aulne est une bière d'abbaye belge brassée à la brasserie du Val de Sambre à Gozée dans la commune de Thuin en Hainaut (Région wallonne de Belgique).




Sur le Ravel de Sambre :





Admiratif devant toutes ces couleurs automnales et en plus des routes entretenues, pour les intéressés ci-dessous un lien des ravels du coin.

http://www.entre-sambre-et-meuse.be/-les-ravel-?lang=fr




Et pourquoi pas un petit col en novembre et en Belgique 😊.


Petite pensée à Gaetan (souvenir des BRM 200 de Bomerée). 





Arrivée à Auvelais.


L'hôtel de mon étape de la première reconnaissance où la neige a interrompu la suite et la fin du parcours.
J'avais pensé contacter Yves (mon bon samaritain) mais l'heure prévue pour le train Tamines Tournai nous prive d'un petit café, ce sera pour la prochaine fois.






La gare de Tamines à plus ou moins 3 km d' Auvelais où le train de 
16.58 h me conduira à Tournai à 18.18 h.
Et c'est très content de ma journée que je reprends le vélo pour Gaurain en attendant d'autres reconnaissances si les conditions le permettent.