Auberge Nordique au Grand Bornand :
Département Haute Savoie en Région Auvergne - Rhône - Alpes.
Commune de montagne appartenant à la communauté des communes des vallées de Thônes, altitude 1300 m.
La "petite auberge" s'est transformée en " gros machin" le succès en a voulu comme ça et bien que la mayonnaise doit encore prendre, le complexe et l'idée restent plus que recommandables.
En haut la neige nous attend.
Première demi-journée avec Bruno qui nous documente sur plein de choses.
Et comme dit plus haut, les transports sont assurés sans problème.
Cette première demi-journée est destinée à l'essai du matériel, important car celui-ci sera utilisé toute la semaine.
La deuxième journée complète est réservée au Plateau des Glières :
plateau calcaire localisé dans le massif des Bornes avec son site historique.
Laurent sera notre guide (à l'avant plan), derrière lui un stagiaire Pierre l'aidera pour la semaine.
Le ski de fond, les chiens de traîneau, pour nous les raquettes, toutes ces activités trouvent sur ce plateau un terrain de choix 😉.
L'équipe des "raquetteurs".
Monument national à la Résistance du plateau des Glières, réalisé par le sculpteur Emile Gilioli et inauguré le 2 septembre 1973 par André Malraux.
Le maquis des Glières est un mouvement résistant français ayant opéré entre le 31 janvier et le 26 mars 1944, durant l'occupation allemande, sur le plateau des Glières, en Haute Savoie.
Lucienne (Brest) et Mimi (Audax Tournai) en écoute et en phase "récup" 🌝🌝.
Créé par l'armée secrète, il est commandé par le lieutenant
Tom Morel et encadré notamment par des anciens du 27 ème bataillon des chasseurs alpins d'Annecy. Le maquis se dissout après avoir été encerclé et pourchassé par la Milice et la Wehrmacht.
Pourchassés par les forces de l'ordre du gouvernement de Vichy qui a mis la Haute-Savoie en état de siège fin janvier 1944, de nombreux combattants de l'Armée secrète se rassemblent sur le plateau des Glières sous le commandement d'anciens cadres du 27 ème bataillon de chasseurs alpins d'Annecy et de chefs aguerris de l' Armée Secrète haut-savoyarde.
Et c'est avec plein d'anecdotes et d'histoires racontées par notre guide que nous continuons notre journée sur ce plateau.
Toujours plus facile de marcher dans les anciennes traces, preuves que le plateau est fort fréquenté.
Petite pensée aussi en montant au plateau à l'étape du Tour de France 2019, costaud, costaud 😓😓..................
Après une bonne nuit de récup 😴😴, la deuxième journée nous conduit vers le plateau de Beauregard.
(photos office tourisme)
Malgré un relief marqué invitant à la randonnée alpine et sportive,
les Aravis n'en dissimulent pas moins de courts et enthousiasmants itinéraires à raquettes, plutôt faciles d'accès et généreux en matière de panoramas.
Proches des domaines skiables, mais pourtant savamment à l'écart des activités de glisse, ces parcours donnent l'occasion au marcheur de communier avec la nature et de faire connaissance avec un massif attachant, dans l'ombre du Mont-Blanc tout proche.
Partis pour la journée.
Marc Veyrat, né le 8 mai 1950 à Annecy en Haute-Savoie est un chef cuisinier français reconnu par plusieurs guides gastronomiques, il a obtenu trois étoiles au Guide Michelin par trois fois, et obtenu le score maximum de 20/20 par deux fois au Gault et Millau.
"chouette " endroit pour le pique-nique de midi.
Nous n'avons pas réservé.................ce sera pour une autre fois 😋.
Le 4 ème jour est le jour du marché au Grand Bornand et pour les sportifs c'est un jour de récupération, ma devise : "la récupération fait partie de l’entraînement" .
Repos pas pour tout le monde, en effet de bon matin, les dameuses sont en action pour préparer les pistes de ski de fond.
De même que les moniteurs occupés avec le fartage des skis.
Le fart est un revêtement spécifique appliqué sous les skis ou les planches à neige avant usage afin d'en améliorer soit le glissement soit l'adhérence sur la neige préalablement connue et d'en protéger la semelle.
Globalement, il existe deux grandes catégories de farts : le fart de glisse et le fart de retenue.
"Un petit décrassage le long de l' auberge" comme récupération active ne fait pas de tort.
Et comme toutes bonnes ménagères, Marie France, Mimi et Lucienne vont "faire leur marché".
5 ème jour : montée à "La Joyère" 1300 m avec le télésiège qui fut construit en 1973 sous la maîtrise d'oeuvre de la commune du Grand-Bornand, dans le but de créer une liaison très attendue entre le village et le domaine skiable.
Grand-Bornand : terre de Champions.
Longue balade du sommet à l' auberge (plus ou moins 10 km) avec un temps quelque peu chahuté (vent, neige). Rassurés en voyant la moto neige des services de secours, nous pouvons prendre le départ.
Un petit ravito en cours de parcours ne fait pas défaut (biscuits, pâtes de fruit..............) et aussi surtout ne pas oublier de boire malgré les conditions.
La terrasse d'un chalet est la bienvenue pour le repas de midi pris rapidement (très froid), on n'a même pas déchaussé 😫😬.
Le "Balcon des Aravis" avec des conditions particulières, petit aperçu de la neige sur le dos du Randonneur.................
Toujours prévoir plus qu'il ne faut en montagne car le temps change à tout moment et rapidement.
Après des journées "bien chargées", l'auberge nous donne l'occasion de part ses nouveaux aménagements de bénéficier d'une bonne détente.
Sauna, douche avec bac d'eau froide, jacuzzi et salle de relaxation sont à notre disposition 😅.
6 ème et dernière journée au Chinaillon :
Le Grand-Bornand Chinaillon est une très belle station de ski située à 1300 m d'altitude dans le massif des Aravis.
Étrange climat : aujourd'hui c'est une journée de printemps avec le soleil déjà présent de grand matin et ce sera pour toute la journée.
De nombreux arrêts (tant mieux, je souffle.....) pour nous permettre (avec la longue vue du guide) de repérer :
bouquetins, chamois, gypaète barbu...........) déjà en effervescence avec la présence du beau temps.
Quelques chalets agrémentent le paysage.
Et contrairement à la journée d'hier, le ciel nous permet de profiter pleinement de notre petit arrêt du midi.
Avec un restau **** improvisé avec comme cuistot Laurent et son commis Pierre.
C'est sur cette note TRÈS POSITIVE que se termine ce reportage Grand Bo 2020, que la montagne est belle, on ne s'en lasse pas.
toujours content d'avoir de tes nouvelles,tes reportages sont toujours bien faits; je pars pour la 3°fois en Espagne cette année pour rouler au soleil ce jeudi; le 1.. 495kms et 7900mdéniv;le 2.. 620kms et 10200mdéniv on verra pour le 3; retour pour le brm des vétérans Hautrage
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