lundi 11 août 2025

La transfrontalière par Maubeuge 60 km.

 




Boussois est une commune française située dans le

département du Nord, en région Hauts-de-France.








Point important dés le départ : trouver un endroit pour se garer.

Parti pour une bonne demi journée, il est important de respecter

la réglementation et la sécurité pour le véhicule.

La rue du rivage à Boussois fera "l'affaire".




Et comme le nom de la rue l'indique, je ne suis pas loin de la

Sambre, compagne de route.

La Sambre est une rivière du nord de la France et de la
Wallonie, en Belgique. Il s’agit d’un affluent de la Meuse sur la rive gauche, qu’il rejoint dans la capitale wallonne Namur. La Sambre prend sa source près du Nouvion-en-Thiérache, dans le département de l’Aisne












Direction Marpent par la vélo route.

Un peu gravillonneuse mais en général ce type de route est

convenable pour le vélo.










Histoire

Une origine gallo-romaine

Sous l'antiquité, les rives marécageuses de la Sambre n'offrent que peu de possibilités d'en traverser le cours. La voie de Bavay-Trèves emprunte un passage à gué à Marpent, à proximité de l'actuelle rue de la Barque, nom qui témoigne de la vocation séculaire du site. Comme laisse à penser la découverte de vestiges gallo-romains, c'est ce facteur stratégique qui motive l'implantation des premiers établissements humains.

À l'époque féodale, le contrôle du gué constitue une source de revenus importante pour le pouvoir seigneurial qui y établit un château. Il est également fait mention dans les documents d'époque d'un moulin à eau ainsi que d'un établissement religieux destiné aux jeunes filles situé sur la rive gauche.

Les constructions sont relativement éparses. Le centre-bourg s'organise autour d'une chapelle édifiée au XVe siècle, Notre-Dame d'Ayde, objet d'un important pèlerinage. Cette chapelle est sise à l'emplacement actuel de l'église.


À l'orée du XIXe siècle, le coke et la vapeur se substituent progressivement au charbon de bois et à l'énergie hydraulique. La métallurgie traditionnelle ne tarde pas à s'adapter à ces progrès techniques et entame sa migration des régions forestières de la Thiérache et de la Fagne vers le bassin houiller de Charleroi.
Le besoin impérieux de moderniser la navigation sur la Sambre en la canalisant pour faciliter l'écoulement des productions vers Paris conduit à un accord entre les Pays-Bas et la France. En réaction à la lourde fiscalité douanière, la diffusion transfrontalière d'établissements industriels amène une métamorphose rapide du Val de Sambre Français, à laquelle Marpent n'échappe pas.

Érigé en 1855, le chemin de fer de Jeumont à Saint-Quentin marque une nouvelle étape dans ce processus de changement socio-économique du village.
À Marpent, les industries marbrières et céramiques sont les premières à prendre leur essor. Sous la poussée du capital, manufactures et entreprises artisanales cèdent le pas aux établissements industriels : Pirmez Moucheur devient Marmor en 1894, la société anonyme des terres plastiques, produits réfractaires et céramiques est créée en 1908, la société Royez frères en 1914… Elles sont vite accompagnées de la métallurgie.

En 1882, l'aciérie Baume & Marpent s'implante sur la commune. Fabriquant du matériel de chemin de fer qu'elle exporte mondialement (wagons voitures, autorails et tramways), elle emploie au plus fort de son activité 1 400 personnes et est à l'origine de la création des 50 logements de la cité de cheminots.
Le village s'urbanise inexorablement sous les injonctions de l'industrie.

Au noyau rural scindé par la voie ferrée vient s'adjoindre un développement filamentaire, parallèle à la Sambre et à la Voie Ferrée et pratiquement ininterrompu de Rocq à Jeumont. La cité Delbreil, la rue Pasteur ou encore la rue du  témoignent bien de cette urbanisation industrielle soucieuse de rentabilité. Rue de la République, le continuum bâti gomme les limites communales.

Cette contiguïté avec la commune de Jeumont fait bénéficier Marpent d'une réflexion sur son aménagement dans le cadre de la loi Cornudet de 1919, obligeant les communes importantes à concevoir un plan d'aménagement, d'embellissement et d'extension au-delà même de leur limite communale. Cet exercice préfigure les démarches ultérieures de planification.
L'école des filles construite en 1932 ainsi que la mairie et la salle des fêtes réalisées entre 1952 et 1964 par Danis et Gaillard sont de beaux exemples d'architecture publique témoignant de la prospérité de Marpent pendant la période industrielle.

La période contemporaine

Dans les années 1970, la réalisation de la voie rapide Maubeuge-Jeumont renforce l'effet de coupure entre le Nord et le Sud du territoire communal que constituent déjà la Sambre et la voie ferrée.
Dans le même temps, la desserte directe de la commune contribue à l'urbanisation des coteaux (rue Jean-Baptiste Lebas, cité Léo Lagrange ; Rue Victor Hugo, cité la clef des champs.…) et donne à Marpent son statut de commune péri-urbaine. Les constructions contemporaines viennent combler les interstices le long des voies de communication.








Pratiquement "tout plat", le long de la Sambre mais il faut quand

même de temps en temps changer de rive 😉😉.................

















Jeumont est une commune frontalière française, située dans le canton de Maubeuge-Nord, à 10 km du chef-lieu de canton. Elle appartient au département du Nord (59) et à la région Hauts-de-France


Jeumont a une voie verte sur les bords de la Sambre qui est connectée au nord au réseau touristique belge RAVel.


















Vieux-Reng est traversé par la Trouille, affluent en rive gauche de la Haine. Le village proprement dit est situé à un jet de pierre de la frontière belge et de la province de Hainaut. La commune de Belgique frontalière est Erquelinnes dont fait partie le village de Grand-Reng, situé dans le continuum de Vieux-Reng.














Villers-Sir-Nicole 

la commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Trouille, le Faubourg[1], le ruisseau de l'Hôpital[2], le ruisseau des Gouffres[3], le ruisseau des Prés à rieux[4] et le ruisseau du Castelet[5],[6],[Carte 1].

La Trouille est un cours d'eau franco-belge qui prend sa source sur la commune d'Erquelinnes, s'écoule d'est en ouest pour traverser la frontière française. Après avoir renforcé considérablement son débit, la rivière serpente le long des contreforts de la butte Solmont de Villers-Sire-Nicole, revient en Hainaut à Rouveroy etse jette dans la Haine à Jemappes[7].












Bettignies est une commune frontalière de l'Avesnois, située sur la route nationale 2 (Paris-Bruxelles), à 14 km au sud de Mons, 34 km auau sud-ouest de Charleroi, 7 km au nord de Maubeuge, 32 km à l'est de Valenciennes et 70 km au sud-est de Lille.





La bataille de Malplaquet a eu lieu le 11 septembre 1709 pendant la guerre de Succession d’Espagne, près de Taisnières-sur-Hon en France



A quelques mètres , un autre monument en souvenvir de la dernière
guerre.


Souhaitons ne plus connaître de pareils désastres 😢😢








Et voilà, la deuxième rando dans l'Avesnois (60 km) nous a permis

de découvrir patrimoine, nature et histoire.


Passez de la France à la Belgique, puis de la nature à l'histoire, en

quelques coups de pédales.


Bonne lecture 😜😜.  




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